Le retour des expatriés : ils reviennent en France

De mon expérience, c'est pour les enfants le plus dur. Née en Afrique et arrivée en Belgique à mes 20 ans (contre mon gré) car plus d'école supérieure, je ne me suis jamais habituée à la mentalité des Belges... Rejetée par ma propre famille, par les professeurs, problème d'études car pas habituée à ce rythme scolaire, j'en ai pleuré tous les jours. Malgré un mariage, un enfant, un bon travail, un divorce, mon rêve était de revenir en Afrique. Ce que j'ai pu réaliser il y a presque 10 ans maintenant. Sans aucun regret, j'ai vendu tout ce que j'avais pour revenir sur mon continent natal, pas dans le pays qui m'a vu naître (raison de sécurité), dans un autre pays en Afrique de l'Ouest.

Les enfants qui passent de l' Australie à Paris me font vraiment beaucoup de peine.

30 ans a l'étranger. Chaque visite en France année après année me conforte chaque fois plus dans mon choix.

je suis rentre en france apres 14 ans d'absence j'ai eu un choc violent et j'ai compris que ma vie n'etait plus en france il n'est plus possible pour moi de vivre en france et apres quelque mois j'ai decide de retourner vivre dans mon pays d'adoption et j'y suis chez moi et j'y suis tres heureux

Je suis partie vivre au Québec à l'âge de 22 ans et j'en ai bientôt 69..... J'y suis bien sûr retournée de nombreuses fois en France mais je me sens de plus en plus étrangère même si je parle la même langue. C'est comme si j'avais perdu les codes qui me permettraient de me sentir moi même. J'ai un fils de 29 ans et je suis très heureuse de l'avoir élevé à Montréal où tout est plus facile.

23:51 Totalement en accord avec l'analyse très pertinente de cet homme. Les médias français, et notamment les chaînes infos et en général toutes les émissions de politiques, d'infos, de reportages de la TNT, ont une immense responsabilité concernant le ressenti très négatif, la division, le communautarisme devenu exacerbé et les tensions sociales qui règnent aujourd'hui en France. Cette main mise, cette influence constante sur le mode de pensée, l'appel à la surconsommation, les faux débats entre des personnes, des économistes et des éditorialistes qui s'affrontent pour la forme, mais, qui dans le fond, partagent peu ou prou les mêmes courants idéologiques, orientant via le mensonge, la désinformation, la propagande, cet appel insidieux à une partisanerie sans partage, ont façonné ce négativisme ambiant. Les gens sont presque devenus incapables de prendre du recul, de questionner réellement leurs propres fondamentaux, de ne pas sombrer dans la partisanerie outrancière. On vit dans l'immédiateté de l'évènement, submergé par lui. Jour après jour, semaine après semaine, un sujet remplace l'autre, mais toujours traité de la même façon, via le prisme déformant de la vision de ces médias. On doit constamment se positionner, être pour ou contre. Il n'y a plus de place pour l'objectivité, l'analyse réfléchie longuement, la maturation de la pensée. Tout est subjectif, car il faut immédiatement réagir, sous peine d'être très rapidement hors sujet.

On dirait que Myriam est à côté de la plaque. Rentrer en France sans avoir fait de recherches par rapport a un poste de travail, sans études, obliger son mari à se plier à ses caprices, ça en fera deux malheureux avec le temps.

Si je revenais en France je serais sdf car ce n'est pas avec ma retraite de 100 EUR/mois que je pourrais vivre. Ici, Paraguay, j'ai mis la vente du grand pavillon hérité de ma mère, dans des bêtes comptes à terme sur 2 ans qui, au départ, me rapportaient 10 %/annuel dans une monnaie stable. Maintenant le taux n'est plus que de 7,5 %. Je vis dans un grand 3 pièces avec grande terrasse au centre de la 4e ville du pays pour 1.5000.000 PYG/mois soit 186 EUR et sans impôts locaux.

Slatan a dit quelque chose qui est dans le cœur de tous les émigrés, même si c'était pas les mêmes mots. Quand on a été arraché de son pays, on ne se sent plus jamais chez soi quelque part.

En tant qu’expat depuis 20 ans, j’en ai vu beaucoup, qui après être retourné en France, sont finalement revenu tellement le contraste et le déclin de la France étaient important.

Intéressant… Français, expatrié dans l’océan Indien, 5 ans, puis aux USA 10 ans, je suis certain que ces familles ne resteront pas plus de 3 ans avant de repartir…

Quand on a de l'argent et un bon taf on est à peu près bien partout dans le monde.😊

J’adore la personnalité d’Enrique! Il semble quelqu’un de très optimiste, même s’il reconnaît en avoir un peu ras le bol de tout recommencer. Son Français est tres bon aussi. Il s’intègrera sans problème où qu’il aille.

5:00 "Attention ! il y a du caca par terre, ils ne ramassent pas ici comme en Australie" Cela résumé bien la ville.

Emmanuel mollois le monsieur qui revenait d'Australie est décédé en janvier 2017 mes condoléances à sa famille qu'il repose en paix 🙏

I left France in 1969 and everytime after visiting it I was more and more disappointed . Would never go back again...France as I knew it is gone...

Quand on redémarre, on se sent étranger. Je suis parti habiter 20 ans en Espagne, pays de l'Union européenne. Quand je suis rentré en France, je ne rentrais plus dans aucune case. J'en ai écrit une chronique pour montrer la brutalité du retour au pays.

La jeune femme au Mexique, "ON a décidé de rentrer pour être proche de la famille" . Ben non, sa famille à lui est ici. TU as fait le choix de rentrer pour être avec TA famille.

25 ans que je suis au Canada, pour rien au monde je retournerai en France vu le bordel actuel, l’insécurité etc. A mon âge 60 balais je vais finir clodo sous un pont en France. Ici j’ai mon entreprise de transport et j’en suis fière. Bref la France reste un souvenir Maintenant je suis canadien et resterai canadien.

Qu elle surprise sa licence de pilotage n est pas reconnue en France... C vrai qu il pilotait pas un hélicoptère mais faisait du karting au Canada... C est pas possible ce pays sérieux