Que s'est-il passé avec les hommes des SS après la Seconde Guerre mondiale ?

Published 2024-05-25
Après la défaite en Normandie et l'offensive soviétique de 1944, les SS tentaient de retarder la défaite en combattant jusqu'au bout, aussi amer que cela puisse être.

Les SS combattaient fanatiquement, convaincus qu'ils étaient véritablement des super soldats et mouraient par milliers, ne demandant ni n'accordant de pitié.

La durée de vie moyenne d'un soldat des Waffen-SS sur le front était de deux mois. Après avoir vaincu les Alliés à Arnhem, la dernière grande action de ces soldats se produirait lors de la dernière offensive du Reich, la bataille des Ardennes.

Dans cette bataille, les commandos spéciaux d'Otto Skorzeny se sont distingués en agissant dans l'arrière-garde de l'armée américaine, créant un chaos immense, tandis que le Kampfgruppe Peiper avançait plus loin que quiconque sur le front américain.

En 1945, la plupart des unités allemandes combattaient non seulement pour résister un peu plus aux Soviétiques, mais aussi pour leur simple survie.

À la mi-mars 1945, les Allemands ont formé des éléments de plusieurs unités SS en un groupe de combat pour défendre le village hongrois de Sored contre une attaque soviétique. Hans Geissendorf, un officier du bataillon Sturmgeschütz de la 3ème Division SS Panzer Totenkopf, a été témoin de la lutte inutile de ses soldats SS. À court de munitions pour leurs diverses armes, les soldats SS ont eu recours à l'utilisation de couteaux et d'outils de tranchée pour se défendre.

Les forces soviétiques ont offert aux Allemands l'occasion de se rendre. Lorsque les Allemands ont rejeté l'offre, les Russes ont attaqué avec force. Des vagues de soldats communistes ont avancé, soutenues par des chars lourds soviétiques. Un bataillon reconstitué de la Division Nordland, qui avait par la suite rejoint la Division Wiking, a accompagné le bataillon de canons d'assaut.

À mesure que les Soviétiques encerclaient les unités allemandes dans le village voisin de Stuhlweissenburg, le moral de la Division Wiking a commencé à s'effondrer. L'Oberführer Karl Ullrich a décidé de sauver sa division de la destruction. Il a ordonné à ses troupes de rompre l'encerclement le 22 mars. Cela allait à l'encontre de la politique d'Hitler, qui stipulait que les forces allemandes ne devaient pas céder de terrain.

Une autre division SS allemande, la 9ème Division Panzer SS Hohenstaufen, a combattu pour maintenir un corridor d'évasion ouvert pour les troupes de la Wiking. Hitler a explosé de colère en apprenant le retrait des unités de la Wehrmacht et des SS.

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All Comments (21)
  • @daf5427
    Cette video a été traduite par une IA ? Les "sésesse" pour "les SS". "Ouaffen" pour "Waffen". "Ouiking" pour "Wiking". "Orbersturrmfürher" : le déterminant "l'obersturmfûrher" est passé à la trappe. Tout ça, dès les 5 première minutes.
  • @leinhart27
    il y a une erreur a 1:50 , la photo n'est pas hans geissendorf mais Hans Dorr, qui a été dans la 5eme SS wiking et non dans la 3eme SS totenkopf. Il est mort d'ailleurs avant la fin de la guerre.
  • Pour quand svp le jugement de sarkozy bush Netanyahu ect .. plus importants
  • Salut à tous, je n'évoquerai même pas les mots prononcés en allemand car c'est lamentable. Ce qui me gène c'est la glorification des SS. Partout où ils sont passés il y a eu des massacres, c'était des assassins et n'en déplaise à certains il y a eu des analyses d'historiens sur leurs exploits sur le champ de bataille. Ils n'ont jamais été supérieurs à la Wehrmacht, plus fanatisés certes mais pas meilleurs. En cette date historique des 80 ans du débarquement et comme l'on parle beaucoup d'Omaha Beach je voulais parler d'un acteur tristement célèbre de ce 6 juin 1944. Il s'agit d'Heinrich "Le boucher d'Omaha" qui a eut beaucoup de chance lorsqu'il s'est rendu, le 7 juin 44, car personne ne connaissait son rôle dans la mort de beaucoup d'Américains. Il raconte notamment comment il tirait avec sa mitrailleuse MG42 sur les barges lorsque la porte s'abaissait et il disait qu'aucun soldat américain n'en sortait. Il a tiré des milliers de cartouches avec sa mitrailleuse puis a saisi son fusil, le casque américain qui roule c'est lui ! On va me rétorquer qu'il ne faisait que son devoir, peut-être, mais les soldats américains qui débarquaient faisaient plus que leur devoir, ils se battaient pour un pays et un continent qu'ils ne connaissaient même pas ! Pour notre liberté ! Je suis un ancien militaire mais je peux vous assurer que si j'avais été en Normandie le 7 juin 1944 et si j'avais su ce qu'avait fait le "brave" Heinrich à mes camarades je lui aurai collé une balle dans la tête sans aucune hésitation. Pour beaucoup c'est facile de parler des lois de la guerre le Q dans un fauteuil ou un musée ! D'autant qu'à voir son interview les regrets et le vrai repentir ne font pas partie du lexique de notre "brave" Heinrich. Il faut revenir dans le contexte, ce que montre bien le film " Il faut sauver le soldat Ryan" c'est à dire : pas de prisonniers et notamment en cas de résistance contre les Alliés. En effet certains youtubeurs évoquent cette journée comme s'il s'agissait d'un jour normal en évoquant de froides données militaires et techniques. Comme je l'ai dit je suis un ancien militaire de l'infanterie, les armes c'est mon métier et perdre des camarades est une chose terrible, ce sont nos frères d'armes, nos copains. Venir nous parler du nombre de cartouches tirées, de la cadence de tir de la MG42, du casque américain qui roule, etc. ça me fait froid dans le dos. Personnellement j'évoquerai plutôt la terreur de se retrouver sur une plage battue par le feu ennemi, du sang, des cris de mes camarades, des blessés et des morts alliés, de la misère et du désarroi, de la peur qui vous prend aux tripes. Souvenez-vous de la première scène du film " Il faut sauver le soldat Ryan" et gravez-la dans votre mémoire. N'oubliez jamais que si ces jeunes soldats alliés n'avaient pas débarqué en se sacrifiant vous saluriez tous le portrait d'Hitler en levant le bras droit. Quant à votre liberté elle n'existerait même pas. Vous seriez tous incorporés dans l'armée allemande et vous fermeriez vos gueu...sous peine de mort et de tortures. Vous croyez que les Allemands ont conquis l'Europe pour faire du tourisme ? Et les camps d'extermination, la Shoah, la Shoah par balles dans l'Est de l'Europe et en Russie, les exterminations de masses, femmes, enfants, vieillards, les fosses communes, les chambres à gaz, la Gestapo, les SS, c'était quoi ? Des vacances ? Désolé on ne peut pas traiter le cas de ce "brave" Heinrich, les SS ou le Débarquement comme s'il s'agissait d'une histoire banale. Un doute ? Alors regardez les reportage sur les Einsatzgruppen, le massacre prémédité de centaines de milliers de personnes par les Nazis. Édifiant ! Vous pouvez en  retrouver sur Youtube. Et voilà une autre histoire qui donne un autre son de cloche. Une histoire familiale : tous mes grands-pères lorrains ont été incorporés de force dans l'armée allemande. Il s'agit de "Malgré-Nous" mosellans qui avaient été obligés de se présenter aux autorités allemandes sous peine de voir leurs famille déportée dans un camp de concentration. En effet la Moselle et l'Alsace faisaient à nouveau partie du III Reich. Donc le père à ma mère qui venait de terminer son service militaire dans l'armée française, cavalerie légère, s'est retrouvé comme estafette à moto sur le front russe dans la Werhmacht. Il était pro-communiste, travaillait à la SNCF et détestait l'uniforme qu'il portait ainsi qu'Hitler. Fin 1943 il décide de déserter lors d'une permission. A cette époque les soldats allemands rentraient avec leur arme, en l'occurrence un fusil Mauser 98k et des munitions, car au retour ils ignoraient où se trouverait leur régiment sur une ligne de front très mouvante. A son arrivée son arme était déposée soit à la gendarmerie française, institution que l'occupant avait gardée, soit à la Kommandantur. On tamponnait son Soldbuch, son livret militaire, pour prouver qu'il était bien arrivé. Avant son départ son arme lui était remise et il avait droit à un nouveau coup de tampon. Un fois dans le train mon grand-père se met en civil, glisse le fusil dans un étui de canne à pêche et déserte. Quelques semaines plus tard la Gestapo est à ses trousses. Lors d'une perquisition il échappe de peu à la capture et on l'aurait exécuté sans pitié. Il sont plusieurs déserteurs qui survivent tant bien que mal en se gardant des bandes de SS qui patrouillent pour pendre les lâches, les déserteurs et les résistants. Et puis un jour trois nazis, deux Feldgendarmen et un agent de la Polizeï accompagné d'un chien, se dirigent directement vers leur cachette c'est à dire sous un petit pont du ruisseau la Bibiche près de Metzersche 57. Il est probable qu'ils ont été dénoncés. Mon grand-père attend que ses poursuivants soient à bonne distance et les tue tous. Les Allemands plein d'arrogance ne s'attendaient certainement pas à une embuscade. Ce jour-là il a également sauvé la vie de ses copains déserteurs et la sienne. Il a gagné sa liberté en se battant. Heureusement l'armée du général Patton a traversé la rivière Moselle peu après. Mon grand-père maternel était sauvé. Ma famille regorge d'histoires concernant la WW2 et elle a beaucoup souffert de l'occupation.  Encore merci à tous ces soldats Alliés et aux résistants qui ont souffert pour notre liberté. Votre souvenir reste gravé dans nos cœurs et nos mémoires. Ce sont ces histoires qu'il faut raconter, celles de nos Libérateurs et certainement pas celles des bouchers d'Oradour sur Glane et de tant d'autres massacres oubliés. 🇺🇸🇺🇸🇺🇸🇫🇷🇫🇷🇫🇷
  • @patphilperron
    Bonsoir. Comment la fachosphère ( der kommandant SS ) remporte la bataille du net.
  • @Taunusseman
    Petite correction. Joachim Peiper n'a pas déménagé en Bourgogne mais en Franche-Comté, à Traves en Haute-Saône. Enfant j'habitais pas loin j'ai des souvenirs de son lynchage.
  • L'opération d'Otto Skorzeny a été un échec et n'a absolument pas créée un chaos immense même si elle a crée une confusion à un moment donné.
  • @cozzzolino
    Triste texte où le constat est la.. L'éloge de ce triste corps.... Incroyable ...un manque de recherches historiques ...
  • @annebreitel890
    AAAAAH mais ça m'écorche les oreilles ! Ça se prononce "Vafen" et pas "ouafen", vous dites pas un ouagon pour wagon ! Tout comme on dit DeuitchlAnd et pas Deutchlaaaande, c'est pas Disneyland 🤦. Dommage le reportage est pourtant intéressant
  • @lecomtepat875
    Documentaire instructif, malgré la voix IA... à laquelle j'ai du mal à m'habituer...
  • @wolfheintz8117
    Veuillez reprendre votre copie, travail bâclé pour rester poli !
  • @LaKbiz
    Première phrase et déjà une erreur, non les SS n'étaient pas l'élite de l'armée allemande.
  • @Randonate
    A se demander si la solution radicale des Soviétiques n'était pas la meilleure...En tout cas, en ce qui concerne les volontaires SS. Le cas des "malgré nous" et autres prisonniers soviétiques forcés étant différent.